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Personnel:
Vincent Bourgeyx (p), Matt Penman (b), Obed Calvaire (d), David Prez (ts), Sara Lazarus (vcl)
Reference: FSNT-516
Bar code: 8427328435161
"Most of the tunes here were penned by the leader, and they’re very good and varied, played by a very nice line-up. I particularly enjoyed the agile rhythm pairing of Penman and Calvaire, who seem very responsive to the soloists, whilst providing high-quality grooves at a wide range of tempos. The opener Short Trip is reminiscent of some of the work on Jason Rebello’s 1990 debut album A Clearer View, with its tendency towards grooves that edge towards fusion, sometimes with unison running left-hand piano and bass lines amongst the overall texture.
I Got Lost In His Arms is the first of two vocal tracks, a nice ballad, well-sung by the France- based American Sara Lazarus, inducing a fluent solo from Bourgeyx. In a Hurry sees Bourgeyx initially launching off in a high-tempo Corea-like way, and Kurt Weill and Ira Gershwin’s This Is New kicks off at a similar lick, with Bourgeyx always seeming to have a higher gear available if he requires it in his solos.
The change of time signature and tempo of While She Sleeps provides some very brief respite, and it seems a shame that this isn’t given time to develop further. Penman gets solos on Elephant’s March and the gently funky Cross Fingers amongst others, before the rhythmic reworking of Miles Davis’s Tune Upbuilds to a thunderous climax with Calvaire’s solo. Lazarus returns with I’ve Grown Accustomed To His Face, which almost feels like the last track, but Bourgeyx’s solo For All We Know ultimately seems a fitting closer."
Dave Jones (April, 2017)
-Jazz Journal Magazine
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"Un nouveau disque de Vincent Bourgeyx, c'est toujours une bonne nouvelle. Le Bordelais, formé au Berklee College de Boston, a fait un début de carrière aux U.S.A., et la scène française a de ce fait peiné à l'identifier jusqu'à l'orée des années 2000. C'est pourtant son cinquième disque en leader, et une fois encore une magnifique preuve de jazzité, de swing et de partage artistique.
À la basse, son ancien condisciple de Boston, Matt Pennman. À la batterie, Obed Calvaire, Américain de Miami originaire d'Haïti, entendu avec Wynton Marsalis comme avec Ambrose Akinmusire, Mark Murphy ou Jacques Schwarz-Bart. Les compositions originales sont sinueuses à souhait, car le musicien aime musarder entre les tonalités (tonuler comme disent certains, pour évoquer ce qu'improprement on qualifierait de modulation). Les thèmes sont motivants, la rythmique est d'une qualité extrême, David Prez au ténor sur six plages (et sur une seule au soprano) est d'une pertinence musicale constante, et dans un évident plaisir de jouer. Sara Lazarus, magnifique d'interprétation et de diction, comme toujours, nous régale de standards peu visités (I Got Lost In His Arms, d'Irving Berlin, et I've Grown Accustomed To His Face, de Lerner & Loewe).
Les plages en trio sont épatantes de swing et d'inventivité : l'idiome est maîtrisé, magnifié même, et les clichés sont gaiement contournés : Tune Up, de Miles Davis, est de ce point de vue plus qu'éloquent. En solo ce sera une courte valse sur un thème original, et un standard (For All We Know), phrasé avec une ferveur presque vocale après une intro tissée de méandres. On se précipite, surtout si l'on a pas encore eu le plaisir de découvrir ce très bon pianiste."
Xavier Prévost (5 Mars, 2017)
http://lesdnj.over-blog.com
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"Short Trip, c’est un homage, tout en compositions personnelles, à l’histoirechérie du jazz. Le disque est bon, accrocheur, riche en uttempos allumés. Il fait meme taper du pieds, par des jaillissements qui font sauter le règne du convenable. Vincent Bourgeyx joue avec les tripes, accompagné de la section rythmique de SF Jazz Collective ( ça aide ). Résultat : on se réjuoit autant à l’écoute de Matt Penman ( contrebasse ) et de Obed Calvaire ( batterie) que du leader. Le jazzes est une musique de canailles libertaires qui se jouent des temps. Elles cherchent en nous le kiff animal,la jouissance d’une note sale plus que bleue fade, d’un swing qui vous rappelled la nécessité des clubs de jazz. Le disque remplit ce role en fac-similé nec plus ultra : on se délecte de mecs comme Vincent Bourgeyx."
Florent Servia -Magazine Jazz People