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Personnel:
Magali Souriau (p, vcl), Chris Cheek (ts, ss, vcl), Matt Pavolka (b, vcl)
Reference: FSNT-181
Bar code: 8427328421812
French pianist Magali Souriau was first noticed as the leader of a gorgeous big band, but her trio shows that she's an equally astounding pianist and small-group leader. She started playing classical piano at the age of 3, but switched to jazz and has received many awards in recognition of her outstanding achievement in Jazz composition.
"One of the most original orchestral jazz composers of our time - astonishing music."
-Ben Ratliff, NY Times
"Souriaus way with Monk is just the beginning of her powers.
-K. Leander Williams, Time Out New York
"Soft set, with piano, bass, and tenor/soprano sax. Souriau is credited with vocals on four tracks, but she doesn't sing much -- the vocals are more like ad-libs, only slightly more coherent than Keith Jarrett's grunts. The originals seem tentative and underdone, but it doesn't hurt to listen closely. Interspersed are pieces by Monk, Ellington, Satie, and others, which are more overtly shaped -- although it is interesting that "Caravan" comes off sounding more like one of Monk's. Chris Cheek plays sax, and mostly keeps it in the background. The word of the day here is subtle. B+"
-Tom Hull, Village Voice
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CHOC Jazzman
Ils ne sont pas nombreux les disques qui d’emblée surprennent et réjouissent. Plus rares encore sont ceux qui résistent à la répétition des écoutes pour révéler à chaque lois des richesses insoupçonnées et réveiller un bonheur toujours recommencé. Tel est cas de l’album de Magali Souriau, pianiste d’origine aixoise, ancienne élève de Guy Longnon au CNR de Marseille, partie en 1989 au Berklee College de Boston pour ne jamais revenir. De Magali, on ne connaissait jusqu’à aujourd’hui que ses “Birdland Sessions” (Koch Jazz) enregistrées en l’an 2000 à la tète d’un big band new-yorkais. Ses talents d’arrangeur dans le sillage de Marie Schneider et de Bill Holman y éclataient au grand jour. Ici, elle choisit au contraire de dévoiler en toute simplicité une part plus intime d’elle-même, librement joyeuse, ouvertement joueuse. À la tète d’un trio branché sur la même longueur d’onde complice (Matt Pavolka à la contrebasse et l’excellent Chris Cheek au saxophone), Magali s’amuse et cela s’entend immédiatement. Essorée de tout bavardage, sa musique virevolte sans prétention et s’invente dans la légèreté de l’instant selon les caprices de son imagination. Au piano, elle connaît l’art de dénoyauter chaque mélodie pour aller gaiement à l’essentiel. Au fil des plages, tout peut arriver: Ahmad Jamal et Maurice Ravel se rencontrent au clair de la lune. Kurt Weill croise Thelonious Monk. Erik Satie répond à Duke Ellington. De la voix, elle aime accompagner par un chantonnement spontané ses improvisations enjouées. Ainsi Estate, la sublime chanson de Bruno Martino qui avait déjà magnifiquement inspiré Chet Baker, Michel Petrucciani et Joao Gilberto, voit ici ses couleurs chaudement ravivées et renouvelées. On demande la suite de toute urgence.
—Pascal Anquetil