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Personnel:
Dmitry Baevsky (as), Clovis Nicolas (b), Jason Brown (d), Stéphane Belmondo (tp, flh)
Reference: FSNT-646
Bar code: 8427328436465
As children we spend a lot of our time playing. We play with others and we play alone. We play for the fun of it, we play to build knowledge, to develop skill sets, and to stimulate our imagination…
In watching my son grow day by day, I’ve come to see many parallels with being a musician. We play too, that's what we do… Like children, musicians play together with others and we play alone. In playing, we also create and express ourselves, we learn, grow, and evolve. And of course, in playing, we also have fun.
This album was made with the intention of doing something as spontaneous and light as possible, with the playful spirit of a child. I wrote a number of new songs for the occasion. I wanted them to be organic and natural. These are melodies and rhythms that came to my mind while traveling, playing concerts and spending time with my family.
For bandmates, I assembled a trio with two of my long-time friends, two musicians I met in New York City when I was still very young. Clovis Nicolas and I go way back. We met when he just moved to NYC over 20 years ago. We've done a lot of concerts and tours together, shared the same apartment for some time, and talked about life and music form any hours. He is a very much in-demand bass player around the world, and is a top-notch musician. We understand each other very well musically and he was an obvious choice forme. Jason Brown was on one of my first recordings (Down With It) and we’ve played together a lot through the years. He is truly one of the best drummers of his generation and an incredible person who always brings a feeling of ease and enjoyment to every musical situation he’s involved in. Stephane Belmondo immediately came to my mind as a guest because of his natural talent and his playful spontaneity.He is a highly soulful and authentic trumpeter whose voice fits right in with the mood of the recording.
There is nothing pretentious about the music on this album. Simply four musicians having fun, playing as children would on a playground. I sincerely hope you’ll enjoy the music!
—Dmitry Baevsky (From the inside liner notes)
"La constance dans la qualité de ses productions est l’un des grands mérites de Dmitry Baevsky, comme il le confirme avec ses deux derniers albums, les 9e et 10e en leader: Soundtrack et Kid’s Time, édités par Fresh Sound New Talent.
On retrouve d’ailleurs sur Kid’s Time la formule pianoless qui caractérisait cet enregistrement de 2014. Cette fois ce sont les solides Clovis Nicolas et Jason Brown, autres partenaires familiers depuis l’époque new-yorkaise, qui entourent Dmitry pour une session gravée en région parisienne, le contrebassiste –installé Outre-Atlantique depuis vingt ans– revenant régulièrement en France et le batteur y résidant depuis quelques années. S’y ajoute, sur trois titres, un des grands noms de la scène jazz française, Stéphane Belmondo venu dialoguer avec l’altiste. De l’absence de piano résulte un son plus sec, dominé par le sax véloce de Dmitry (dès le premier titre, «Mr. H.»), d’un côté, et le soutien rythmique de Jason Brown, intense et robuste (en particulier sur «Time Files»), de l’autre. Moins exposé, Clovis Nicolas ne demeure pas moins essentiel à l’architecture du trio, avec aussi des prises de parole marquantes sur «Morningside Waltz» et «MTA». Quant à la seconde voix portée par Stéphane Belmondo, elle amène de l’épaisseur, comme sur «Soy Califa» de Dexter Gordon, un des trois titres qui n'est pas de la main du leader.
On ne peut que recommander l'écoute cette opus de Dmitry Baevsky, musicien talentueux qui s’est bâti au fil du temps un univers bop cohérent."
—Jérôme Partage
© Jazz Hot 2023
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"Et de dix pour le sax alto Dmitry Baevsky! Un dixième album en tant que leader, placé sous le signe de l’épure car pianoless. On sait ce musicien originaire de Saint Pétersbourg, et désormais établi à Paris après un long séjour à New-York, friand d’une forme d’une forme de «tradition» jazzistique. On se doute qu’en faisant un disque sans piano il avait en tête les interactions du sein du trio de la monumentale «Freedom Suite» de Sonny Rollins - à laquelle le contrebassiste Clovis Nicolas, présent sur cet album avec un son plus que soyeux et boisé, avait consacré un très beau projet. Il semble s’être également nourri du quartet de Gerry Mulligan avec Chet Baker, dont les innovations créatives sont toujours d’actualité – il convie d’ailleurs Stéphane Belmondo pour des duos d’une rare émotion.
C’est que revendiquer une posture enfantine, pour Baevsky, ce n’est pas donner dans l’infantilisme mais plutôt développer un interplay où la dimension ludique permet d’accéder à des univers poétiques tendant à une forme d’innocence artistique. Son jeu de sax alto fait tantôt songer au lyrisme d’un Paul Desmond, tantôt à la chaleur d’un Cannonball Adderley ou bien encore à la liberté d’un Ornette Coleman (pianoless oblige), sans pour autant ignorer cette quête du fond du temps à la Dexter Gordon – dont il reprend ici le calypso «Soy Califa».
Son phrasé, toujours en résonance avec les thèmes de ses compositions, lorgne vers l’infini et ne se répète jamais. Ses compositions se nourrissent d’un jeu en miroir avec une rythmique dont le sens de la conversation ne peut jamais être mis en défaut. Jason Brown, le batteur, dont la complicité avec le leader et avec Clovis Nicolas semble ne pas avoir d’égale, propulse le son d’ensemble dans des limbes acrobatiques, à la fois narquois et savants, par un jeu nourri d’oxymores, furtif et sans faille. Les pulsations du trio titillent les sens au-delà du swing et des grooves dont les musiciens font leur miel, avec une appétence pour l’impair sans jamais négliger une furieuse envie d’inciter à la danse, ou du moins aux claquements de doigts. Les mille et une nuances de bop (be, hard, ou post, peu importe) de ce disque ont la saveur des contes éternels du jazz."
—Laurent Dussutour (Avril, 2023)
Citizen Jazz
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★ ★ ★ ★ Jazz Magazine
"Prenez un dose de technique 'Charlieparkérienne', ajouté une pincé de groove soulful à la Cannonball Adderley puis un soupçon d'alto frondeur à la Lee Konitz, et vous aurez un avantgoût des qualités de cet altiste virtuose de 43 ans qui, débarqué à Manhattan de sa Russie natal à 19 ans s'est formé à la New School University pour devenir un des sidemen le plus sollicité de la scene Newyorkaise (Peter Bernstein, Cedar Walton, Jeremy Pelt, Ryan Kisor) avant de s'installer à Paris et d'enregistrer ce dixième album en trio, qui marque un retour au format intimiste qu'il affectionne particulièrement. Entouré de fidèles compagnons d'études et d'enregistrements Dmitry Baevsky explore à nouveau (comme dans "Over and Out" en 2015) ce trio sans instrument harmonique avec une maturité lui permettant une sérénité et une décontraction aussi ludique que contagieuse. Sur trois titres la sublime trompette de'Stéphane Belmondo évoque parfois celle de Don Cherry avec Ornette Coleman (Kids' Time) ou l'historique quartette de Gerry Mulligan avec Chet Baker dans la voluptueuse reprise de 'Deep in a Dream'. Voilà un album post-bop réjouissant et élégant à l'image d'un visuel soigné et d'une dédicace touchante au peuple ukrainien."
—Pierrick Favennec (Janvier, 2023)
Jazz Magazine
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"Dmitry Baevsky is a jazzman in his middle years, a period when many players consolidate youthful influences and put their stamp on the rarefied practices of the mid- to-late 20th century. The alto saxophonist has recorded for several labels, and travels widely as a leader and sideman; to his credit, he continues to give the impression of a work in progress. While Baevsky seldom strays very far from a specific set of stylistic parameters, namely bebop, he does not coast, take anything for granted, or sound particularly reverential. Each of his recordings has its virtues—such as sharp, articulate bands and a discriminating selection of material—and points to his future; there is an implicit assurance that he will always search for something more amid time-honored sounds.
Baevsky's recordings usually consist of lesser-known works by, among others, Cedar Walton, Duke Pearson, Gigi Gryce, and Ornette Coleman and selections from the Great American Songbook. Kids' Time, his release on the Fresh Sound New Talent imprint, is something of a departure in that he composed nine of the twelve tracks. Ranging from a frantic, head-over-heels "Mr H." to the courtly "Morningside Waltz," they are gratifying in themselves, apt vehicles for improvisation, and tailor-made for the sound of his alto and two group configurations—a trio featuring bassist Clovis Nicolas and drummer Jason Brown, and three cuts including trumpeter & flugelhornist Stephane Belmondo.
Nicolas and Brown work well together and are always sensitive to nuances of the material and changes in direction of Baevsky's solos. There is not a single moment on Kids' Time when either of them overplays or makes an insensitive move—a rare thing in an era when excess and heavy-handedness are in vogue. The crisp snap of Brown's snare drum never grows old, partly because of his keen sense of dynamics and a willingness to leave space for Baevsky and Nicolas. He places accents only in places where they mean something, whether that is in the head of the title track or accompanying Nicolas's "MTA" solo.
In addition to Baevsky's skills as a composer and the inspired teamwork of his sidemen, the primary reason to pay close attention to the recording is his prowess as an improviser. At his best Baevsky appeals to intellect and emotions; he reveals different aspects of his talent on various tracks. At the onset of his "Mr H." turn, he makes an appetizer out of a protracted series of truncated phrases, some hinting at the tune's melody. He follows Belmondo's carefully calibrated solo on Jimmy Van Heusen's ballad "Deep In A Dream" by gleefully dancing over Nicolas' unadorned bass line before evolving into a sprint which never leaves the bassist behind. From the beginning to the end of a solo on Dexter Gordon's "Soy Califa," ideas spill out of Baevsky's horn as he gamely works through the changes. Yet, like most of his work, the performance contains an overarching sense of order.
One of the satisfactions of jazz fandom is taking a deep dive into the music of living artists. It is a pleasure to reap the rewards of their efforts, year after year, and to discover things worth thinking about on an ongoing basis. Kids' Time is not the first of Baevsky's recordings to hit the mark, and it will not be the last. It is highly recommended."
—David A. Orthmann (Decembre 29, 2022)
https://www.allaboutjazz.com
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"Simplement quatre musiciens qui s’amusent, jouant comme des enfants le feraient sur une aire de jeu. » C’est ainsi que le saxophoniste alto Dmitry Baevsky présente, dans le livret de son dixième album Kid’s Time, la musique qui a été enregistrée avec le contrebassiste Clovis Nicolas, le batteur Jason Brown et, en invité, le trompettiste et bugliste Stéphane Belmondo. Le plaisir manifeste de leur réunion est clairement audible. Dans un registre plutôt bop et post bop, le jeu annoncé évolue à partir de solides compositions de Baevsky, très lisibles dans leur écriture mélodique (Mr. H, Time Flies, MTA…). Le duo rythmique de Nicolas et Brown enthousiasme par sa fluidité (Rollin’), sa pulsation swing, même sur tempo lent (Deep in a Dream), là où cette composante du jazz est la plus délicate à maintenir. Baevsky, comme Belmondo dans ses interventions sur trois thèmes, n’ont alors qu’à laisser s’épanouir leur veine la plus lyrique."
—Sylvain Siclier (Decembre 11, 2022)
Le Monde, Supplément Culture
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"Ce qui frappe l’auditeur dès le démarrage du nouvel album du saxophoniste alto Dmitry Baevsky avec l’inaugural “Mr H”, est la vitesse conjointe à l’agilité dans les up tempo, pour ce répertoire de 9 originaux et deux standards dont la ballade “Deep in a Dream”de Jimmy Van Heusen sans oublier le “Soy Califa” deDexter Gordon, littéralement "Je suis de Californie" et non "Je suis le Calife de Valby" au Danemark où vivait alors Dexter Gordon, le héros du film de Bertrand Tavernier Round Midnight.
Les albums de l'altiste d'origine russe sont une plongée musicale mémorielle, usant d'un langage be bop avec des influences multiples de Gigi Gryce à Jackie Mc Lean sans oublier des ténors comme Sonny Rollins et Dexter Gordon. Références communes à beaucoup d’altistes ceci dit, comme Géraldine Laurent et Pierrick Pedron qui tiennent en France le haut du pavé dans leur catégorie. Geraldine n’a t-elle pas sorti un album Around Gigi en 2010? Alors que Deep in a Dream reste le titre d’un somptueux album de Pedron de 2006. Je n’irai pas plus loin dans l’éternel (et un peu crispant pour les musiciens) petit jeu des ressemblances.
Il faut juste compter avec Dmitry Baevsky dont ce Kid's Time est déjà le dixième album! Un“Time flies” ébouriffant et haletant, composition au titre on ne peut plus juste, le temps passe trop vite mais le saxophoniste a commencé très jeune. Son album précédent nous avait révélé son histoire émouvante et sur le chemin des confidences se détachait un auto-portrait en creux.
De ce nouvel album, on saura juste d’après la photo de couverture et quelques lignes d’introduction qu’il a beaucoup écrit en s’inspirant de son fils, âgé de six ans, en le regardant vivre et jouer. Il établit d’ailleurs un parallèle fort intéressant entre le dispositif des enfants quand ils se livrent à leur activité favorite exerçant leur imaginaire et l’imagination dont font preuve les musiciens quand ils jouent. Dmitry Baevsky est ancré dans le présent, l’instant, l’improvisation et l’interplay, avec un lyrisme qui s’appuie sur une grande technique, sans qu’il cherche à mettre la pression, à envoyer trop de puissance. Vif, élégant et articulé, son phrasé surprend, véloce plus que volubile ("Rollin’"), précis et sans emphase, adapté à la dynamique du trio, délivrant une émotion juste. Il cherche en tournant et retournant les phrases, et les idées jaillissent sous ses doigts: il se jette dans la bataille, audacieux dans sa prise de risque. Il faut reconnaître qu’il est merveilleusement accompagné, sans piano mais en totale complicité avec Clovis Nicolas, le contrebassiste français qui s’est installé à New York et le batteur du Bronx Jason Brown, un trio américain rompu à la pratique des clubs. Cette rythmique affûtée est capable non seulement de suivre le saxophoniste et de le soutenir dans ses échappées mais d’ explorer en vrais compagnons de jeu toutes les compositions. On ne cherchera pas à isoler des passages ou des échappées, ils sont réactifs en permanence ("MTA"), ou sur le calypso de Dexter que l’on entend rarement si ce n'est dans la variation "Una noche con Francis" dans le film de Tavernier.
Une virtuosité originale couplée à une musicalité expressive : moelleux et sinueux, swingant sur cet orientalisant et dansant “Imitagant” qui restera longtemps en tête. Après le phrasé envoûtant et hypnotique, on revient à l’heure du jeu avec ce “Kid’s time” où le trio s’adjoint les services d’un Frenchy, le trompettiste et bugliste Stéphane Belmondo qui prendra la main sur “Deep in a Dream”. On attendait quand même au tournant le saxophoniste sur les tempi lents et très doux. Suave est un qualificatif rebattu pour les ballades, mais point de mièvrerie dans cette voluptueuse attaque à l’unisson, ce duo amoureux et sensuel où les timbres se fondent et s’enlacent.“The End” ne conclut pas tout à fait l’album puisqu’il y aura un bonus, un standard “Don’t blame” des années trente repris par tous les grands d'Ethel Waters à Hank Jones. Emouvante version avec quelques aigus rares. C’est bien fini cette fois, et on reste interdit devant l’aisance à marier style et tempérament, sensibilité et sérénité, vitalité et limpidité. Du grand jazz comme on l’aime, à écouter sans modération."
—Sophie Chambon (Decembre 2, 2022)
http://lesdnj.over-blog.com
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"Déjà vingt ans que le saxophoniste russe s’est installé aux États-Unis. Avec le temps et les collaborations multiples, son jeu a pris de l’ampleur et une belle profondeur. Avec ses comparses Clovis Nicolas et Jason Brown, tout est naturel (ils se connaissent depuis un bon bout de temps). L’invité, Stéphane Belmondo, trouve sa place en toute tranquillité. La musique ? Un jazz d’aujourd’hui assis sur de solides bases faisant référence sans complexe aux anciens. C’est toujours d’une grande précision, ce qui ne les empêche pas de rester décontractés, un privilège à la portée des musiciens de ce rang. Les quatre quatre sont de sortie bien sûr, nous ne sommes pas là dans l’avant-garde. Nous sommes dans jazz qui a de la mémoire et qui s’en sert de belle façon. Entre les compositions originales du leader et les reprises (Van Heusen, Dexter Gordon, Jimmy McHugh), une même esthétique dévouée à un swing efficace. Sans instrument harmonique, la place est libre pour Dmitry Baevsky et il ne se prive pas de monter l’étendue de sa technique et une véritable inspiration. Beau disque."
—Yves Dorison (27 Novembre, 2022)
https://www.culturejazz.fr
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"Le saxophoniste Dmitry Baevsky nous propose son 10eme album. Il est produit par le label Fresh Sound New Talent. Auditeurs et auditrices de Couleurs jazz Radio, vous écoutez souvent cet artiste sur votre radio, car ses albums dont «Soundtrack» sorti en 2021 sont toujours en sélection [...] L’originalité de cet album réside dans la claire envie de jouer de la musique entre amis, comme les enfants savent si bien le faire, avec profondeur et détachement."
—Jacques Pauper (Decembre, 2022)
https://couleursjazz.fr
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"After studying for four years at the Mussorgsky College of Music in St. Petersburg with the brilliant Russian saxophonist Gennady Goldstein, Dmitry Baevsky joined the Jazz Department of the prestigious New School University in New York at the age of 19, and remained busy working within the New York jazz community.
With bassist Clovis Nicolas and drummer Jason Brown, they form a high-flying New York trio with an obvious complicity. As longtime friends, these three musicians have already recorded and played together many times, and you can hear it loud and clear from the very first notes. It is this warm group sound, both precise and relaxed, that Dmitry wanted for this album with an evocative title...
The music: 9 original compositions, a Calypso by Dexter Gordon and two standards including the beautiful ballad Deep in a Dream featuring the soulful sound of Stéphane Belmondo.
With a robust sound, an acute harmonic mind and keen sense of rhythm reminiscent of some of his predecessors’ such as Sonny Rollins, Jackie McLean, Steve Grossman or Dexter Gordon, Dmitry Baevsky is clearly one of the main altoists on the international contemporary jazz scene."
https://www.selmer.fr