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Personnel:
Art Pepper (as), Joe Romano (ts), Frank Strazzeri (p), Chuck Berghofer (b), Nick Ceroli (d)
Reference: FSRCD 358
Bar code: 8427328603584
This 2 CD-set contains all the performances by the Art Pepper Quintet captured on tape during their only appearance at Donte's jazz club in North Hollywood, the night of November 24, 1968.
"J’en profite pour situer ce disque dans la discographie de Art Pepper. Il appartient à la période sombre de sa carrière qu’on peut découper en quatre grandes périodes dans sa vie tourmentée.
À partir de 1943 les grandes formations en particulier Stan Kenton et les orchestres des copains de la West Coast comme Shorty Rogers ou Shelly Manne.
Puis commence à partir de 1952 la carrière en leader sans délaisser pour autant de nombreuses séances en sideman. Durant cette période une pléthore d’enregistrements, marquée par des disques majeurs. Dernier disque en leader en studio en novembre 1960 Intensity; commencent alors les années de galère et la traversée du désert jusqu’en 1975.
Troisième période: 15 ans d’éloignement des studios. Période de sa vie où il alterne prison et centre de désintoxication (lire son autobiographie "Straight life" et la vie des jazzmen à la prison de San Quentin). Malgré tout, quelques rares enregistrements parsèment ce long éloignement des studios. Seulement 2 concerts édités sous son nom durant ces 15 années (et certainement publiés plus tard). Celui de 1964 à San Francisco, où son style est influencé par Coltrane, avec déjà Frank Strazzeri au piano ainsi que Hersh Hamel (basse) et Bill Goodwin (batterie).
Le succès est éphémère selon les notes de Jordi Pujol (dans le livret accompagnant ce double CD). En 1968 il remplace Ernie Watts dans l'orchestre de Buddy Rich et participe en juillet à un album du batteur.
En novembre 1968, on lui offre l'occasion de jouer au Donte's avec le sax tenor Joe Romano, le pianiste Frank Strazzeri, le contrebassiste Chuck Berghofer et le batteur Nick Ceroli. Beau et solide quintet. Section rythmique au top et l'association avec Romano est optimale. Une soirée rare au cours de ces 15 années où Art ne peut jouer et où le jazz évolue énormément.
Puis en 1975, s’ouvre la quatrième et dernière période de sa vie. Année du retour en studio le 9 aout avec Living Legend puis le grand retour à mon sens, c’est en juillet 1977 avec les 4 excellents albums au village Vanguard dont Thursday Night ouvre la série."
—Philippe A. (All Music Guide)