Studio Recordings
  • Argo LPS 700
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  • Argo LPS 711
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  • Al Grey
    Al Grey
  • Billy Mitchell
    Billy Mitchell

Al Grey & Billy Mitchell

Studio Recordings

Fresh Sound Records

Personnel:
Al Grey (tb), Billy Mitchell (ts), Dave Burns (tp), Floyd Morris, Earl Washington (p), Bobby Hutcherson (vib), Herman Wright (b), Eddie Williams, Otis 'Candy' Finch (d), Philip Thomas (perc)

Reference: FSRCD1138

Bar code: 8427328611381

Al Grey and Billy Mitchell's musical paths first crossed in various bands led by prominent jazz leaders. After pursuing separate musical endeavors, fate brought them back together in the exciting Count Basie organization during the late 1950s, where they became key members of the band. Their time with Basie lasted until the late 1960 when they decided to chart their own course and co-lead an impressive sextet.


In these two sessions in 1962, under Grey's leadership, the group became a septet with pianist Floyd Morris joining in the first session and pianist Earl Washington in the second. The front line, featuring Grey and Mitchell, also included trumpeter Dave Burns and the exceptional young vibraphonist Bobby Hutcherson. Completing the lineup were the strong bassist Herman Wright and the vigorous drummer Eddie Williams.

The first five selections are from the “Snap your Fingers” album. The septet's musical approach emphasized hard swing with a touch of carefree exuberance, humor and a conscious return to the fundamentals of healthy, fun and spontaneous swing, while incorporating updates. Grey was in fine snarling form through his mute, and blowing some slippery open horn. In Melba Liston's lovely ballad Just Waiting, Mitchell outsides playing it in a wonderfully relaxed and smooth way.

The second session includes the “Night Song” album, on which Grey's big, broad shouldered trombone swaggers across all the tracks. Mitchell, who has a relatively minor role on the album, is provocative whenever he appears. On the track Stardust, he delivers a beautiful verse that sets the stage for an excellent solo from Grey, which is followed by a brilliant muted trumpet from Burns. Earl Washington, for his part, shines on his only solo on Stella by Starlight. The last track, Dirty Low Down Blues, was released only on a single, without personnel details.

This set proves that Grey and Mitchell were good established jazz musicians, whose friendship and musical partnership left an indelible mark on the history of jazz.

—Jordi Pujol



01. Nothin’ but the Truth (Billy Bowen) 3:20
02. Three-Fourth Blues (Gene Kee) 5:24
03. Just Waiting (Melba Liston) 2:58
04. R.B.Q. (Gene Kee) 4:58
05. On Green Dolphin Street (Kaper-Washington) 4:20
06. Blues in the Night (Arlen-Mercer) 5:18
07. Stella by Starlight (Young-Washington) 6:08
08. The Way You Look Tonight (Kern-Fields) 4:52
09. Through for the Night (Trummy Young) 4:11
10. Stardust (Carmichael-Parish) 5:20
11. Night and Day (Cole Porter) 4:26
12. Laughing Tonight (Frish-Alfred) 2:55
13. Dirty Low Down Blues (Al Grey) 4:12 *

Album details

(*) Bonus Track

Sources:
Tracks #1-5, from the side A of the album “Snap Your Fingers” (Argo LPS 700)
Tracks #6-12, from the album “Night Song” (Argo LPS 711)
Track #13, from the Al Grey-Billy Mitchell single Argo 5421

Personnel:

Tracks #1-5: Dave Burns, trumpet; Al Grey, trombone; Billy Mitchell, tenor sax; Bobby Hutcherson, vibes; Floyd Morris, piano; Herman Wright, bass; Eddie Williams, drums.
Recorded at Ter Mar Recording Studio, Chicago, February 19, 1962

Tracks #6-12: Dave Burns, trumpet; Al Grey, trombone; Billy Mitchell, tenor sax; Bobby Hutcherson, vibes; Earl Washington, piano; Herman Wright, bass; Otis “Candy” Finch, drums; Philip Thomas, conga added.
Recorded at Ter Mar Recording Studio, Chicago, November 1, 1962

Track #13: Al Grey, trombone & Billy Mitchell, tenor sax; with Dave Burns, trumpet; Bobby Hutcherson, vibes; Floyd Morris, piano; Calvin Newborn, guitar; Herman Wright, bass; Eddy Williams, drums.
Recorded in Chicago, 1962

Argo cover-art by Don Bronstein
Original back-liner notes by Sid McCoy & Del Shields
New liner notes written by Jordi Pujol

Original recordings produced by Ralph Bass (#1-5),
Esmond Edwards (#6-12), unknown (#13)
This compilation produced for CD release by Jordi Pujol
© 2023 by Fresh Sound Records

Stereo · 24-Bit Digitally Remastered
Blue Moon Producciones Discograficas, S.L.

Press reviews

"L’association entre Al Grey (1925-2000) et Billy Mitchell (1926-2001) est une belle histoire musicale et amicale qui commence par des parcours croisés. Le premier a grandi en Pennsylvanie. Il s’initie d’abord à la trompette, au cor et au tuba avant d’adopter le trombone durant son service dans la Marine, pendant la Seconde guerre mondiale, à l’issue duquel il entre dans l’orchestre de Benny Carter (1945-46). Il passera ensuite par ceux de Jimmy Lunceford (1946), Lucky Millinder (1946-48), Lionel Hampton (1948-52), Arnett Cobb, et tourne pendant un an avec le big band de Dizzy Gillespie (1956-57), à la même période que Billy Mitchell.

Celui-ci est né à Kansas City, MO, mais a passé sa jeunesse à Detroit, MI, où il étudie au lycée Cass Tech. Professionnel à 17 ans dans le big band Nat Towles. Il part ensuite travailler à New York, NY, avec Lucky Millinder (1948), Jimmy Lunceford, Milt Buckner, puis Woody Herman. De retour à Detroit, il monte son propre quintet (1950-53) qui comprend les frères Thad et Elvin Jones. Billy Mitchell et Al Grey passent ensemble dans l’orchestre de Count Basie en 1957 à l’issue de leur tournée avec Dizzy. C’est là que mûrit leur projet de monter leur propre groupe. Dans le livret, Jordi Pujol détaille les circonstances en ayant précipité sa création: Al Grey s’étant cassé la cheville en décembre 1960, il est renvoyé de chez Basie, dont il était l’un des piliers, et décide de concrétiser ses envies de leader, bientôt rallié par son ami Billy Mitchell qui démissionne de l’orchestre. Comptant six à huit membres, cette formation à géométrie variable  avec la présence régulière de musiciens originaires de Detroit, probablement à l’initiative de Billy Mitchell– a été active de janvier 1961 à mars 1963.

Fresh Sound réunit aujourd’hui l’intégralité de ces enregistrements sur deux nouvelles productions dont la qualité contribue à reconstituer la mosaïque artistique du jazz: un double CD (CD1 et CD2) réunissant les sessions live, The Al Grey and Billy Mitchell Sextet & Septet, et un CD simple, Studio Recordings (CD3). Ainsi, début 1961, après des concerts de rodage en Pennsylvanie, la version initiale du sextet obtient un premier engagement d’importance au Tivoli Theater de Chicago, IL, et assoit progressivement sa réputation. Al Grey et Billy Mitchell ne parviennent cependant pas à placer leur sextet au festival de Newport l’été suivant car son organisation a été donnée à Sid Bernstein en lieu et place de son créateur George Wein. Toutefois, le tromboniste et le ténor y participent le 1er juillet en invités du trio d’Ike Isaacs (b, 1923-1981) et font forte impression. Jazz Hot (n°168) s’en fait d’ailleurs l’écho: «le clou de l’après-midi: Billy Mitchell (ténor) et Al Grey (tb); ces deux compères diplômés des écoles des professeurs Gillespie et Basie nous donnent quelques moments incomparables (…). Ils terminent avec une jam-session torride, rejoints par Carol Sloane, Jon Hendricks et Michael Olatunji». Mis en confiance par ce succès, ils enregistrent le 6 juillet leur premier live au Museum of Modern Art de New York qui donnera le LP The Al Grey and Billy Mitchell Sextet (Argo, CD1), bien qu’avec l’ajout de Ray Barretto il s’agisse d’un septet! Gene Kee (p) qui renforce au cor alto la section de cuivres sur certains titres (contre-chants de «On Green Dolphin Street») prend en charge les arrangements. Le disque s’ouvre sur «Bluish Grey» (Thad Jones) introduit par une section rythmique, complétée par Art Davis et Jules Curtis, qui installe un swing intense pour amener l’intervention des deux coleaders: Al Grey offre un solo étincelant, Billy Mitchell vibre de virtuosité bop. Deux morceaux ont été apportés par Gene Kee: «Wild Deuce» et «Home Fries» (le groupe continuera à jouer ses titres après son départ) où Billy Mitchell est à l’alto. Le LP se conclut sur un spectaculaire «Grey’s Blue» (Al Grey) avec un numéro de batterie réalisé par Jules Curtis.

Fresh Sound propose ensuite trois sessions live au Birdland: deux retransmissions radio inédites, captées les 20 janvier et 19 mai 1962 (CD2), présentées par l’animateur Symphony Sid Torin (cf. chronique Philly Joe Jones) avec quelques parasites d'époque, et une troisième, du 31 janvier 1962 (CD1), constituant la face B du LP Snap Your Fingers (Argo), dont la face A a été enregistrée en studio, à Chicago, IL, le 19 février 1962 (CD3).

Depuis qu’il a accompagné Sarah Vaughan en octobre 1961 pour un engagement de cinq semaines à Las Vegas, NV, le sextet s’est renouvelé en intégrant le tout jeune Bobby Hutcherson ainsi que Donald Byrd et Doug Watkins (b, 1934-1962), tous deux originaires de Detroit. Sur le live du 20 janvier 1962, on savoure les enrichissements harmoniques apportés par Bobby Hutcherson tandis que Donald Byrd qui a déjà fait ses classes chez Art Blakey, impose sa présence («Home Fries»), amenant le groupe à un degré d’intensité encore supérieur (superbe «African Queen» de Randy Weston). Le 31 janvier, Herman Wright (1932-1997), autre natif de Detroit, a pris le relais de Doug Watkins. La formation est en septet sur cette session avec la participation d’un autre «gamin», Herbie Hancock (1940) qui en septembre suivant emploiera Donald Byrd sur son Royal Flush (Blue Note). Sur «Minor on Top» (Thad Jones), Billy Mitchell donne un solo fiévreux avec le soutien swing d’Herbie Hancock. Bobby Hutcherson intervient longuement, de même que sur «Hi Fly» (Randy Weston) avec un Donald Byrd impérial. Al Grey livre une démonstration de haut vol sur «African Lady» (de la tromboniste de Kansas City, MO, Melba Liston). Le 19 février, dans le studio Ter Mar Recordings de Chicago, un pianiste du cru Floyd Morris (1926-1988), prend la place d’Herbie Hancock et Dave Burns celle de Donald Byrd parti pour se consacrer à ses projets en leader. Dave Burns qui compte alors déjà vingt ans de carrière (Dizzy Gillespie, James Moody, Duke Ellington…) restera le trompettiste attitré du groupe, lui apportant sa sonorité chaleureuse («Three-Fourth Blues» de Gene Kee). De retour au Birdland le 19 mai, la formation redevient un sextet sans piano, mais ne perd rien de sa vitalité («J & B» de Billy Mitchell, où Dave Burns cite avec humour «Qui craint le grand méchant loup»!). Un autre titre de Melba Liston est au programme, le langoureux «Melba’s Blues».

Quelques mois plus tard, le 1er novembre (la discographie de Walter Bruyninckx fournit une datation légèrement différente: les 2 et 5), Al Grey et Billy Mitchell enregistrent de nouveau à Chicago, cette fois en octet, sept titres qui seront publiés sur le LP Night Song (Argo, CD3). Le groupe s’adjoint deux musiciens de la scène locale: Earl Washington (p, 1921-1975) et Philip (ou Phil) Thomas (perc, 1929-2002). En outre, c’est encore un musicien de Detroit qui s’assoit derrière la batterie, Otis Candy Finch (1933-1982), lequel vient d’enregistrer, toujours à Chicago, un autre disque pour le compte de Billy Mitchell seul, This Is Billy Mitchell (Smash) où l’on retrouve également Dave Burns, Bobby Hutcherson et Herman Wright. Davantage tourné vers les standards que vers les compositions récentes, cette séance regorge de pépites, comme les solos d’une grande profondeur donnés tour à tour par les trois soufflants sur «Stardust» (Hoagy Carmichael) dans un écrin harmonique esquissé par les petites touches de Bobby Hutcherson.

On relève enfin en «bonus track» (CD3), une composition d’Al Grey, «Dirty Low Down Blues», qui constitue la face B d’un 45 tours Argo dont la face A est le «Nothin’ but the Truth» tiré du LP Snap Your Fingers. Si la date de l’enregistrement effectué à Chicago se situe en 1962 sans plus de précision, elle est probablement voisine de la session du 19 février de Snap Your Fingers, l’orchestre étant identique, si ce n’est l’ajout du guitariste Calvin Newborn, frère cadet de Phineas, qui est sur ce blues the right man at the right place, tout comme le magnifique Floyd Morris. Une belle conclusion à cette intégrale des enregistrements du duo Al Grey-Billy Mitchell qui début 1963 repartiront chacun de leur côté: le tromboniste prolonge l’aventure du septet avec ses membres récents (Havin a Ball, janvier 1963, Argo) et le saxophoniste réactive son quintet avec Thad Jones (A Little Juicy, août 1963, Smash), tous deux continuant à écrire l’histoire du jazz à une époque où elle reste d’une densité inimaginable aujourd’hui."

—Jérôme Partage (Décembre, 2023)
© Jazz Hot 2023

Price:

10,95 €  (tax incl.)

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